L’association ANTICOR est “une association fondée en juin 2002 par Éric Halphen et Séverine Tessier pour lutter contre la corruption et rétablir l’éthique en politique. Son ambition est de réhabiliter le rapport de confiance qui doit exister entre les citoyens et leurs représentants, politiques et administratifs.”
ANTICOR joue franc jeu dès les premières lignes de son texte de présentation… Ils se donnent un rôle de réhabilitation de la démocratie “représentative”. Ils seront donc jugés par beaucoup de Démocrates comme étant des défenseurs de la privation du pouvoir citoyen, “démocratie représentative” étant un oxymore aux yeux des puristes.
Qu’en est-il dans les faits ?
…que pense cette association du fait de donner la parole aux citoyens ?
Vous trouverez ci-dessous le témoignage édifiant d’Yvan Bachaud, un des membres de l’association Article3.
Pour résumer :
ANTICOR avait dans leur charte municipale un référendum local à l’initiative de 20% des “habitants”. Très bon critère, et très démocratique ! MAIS, celui-ci a depuis été retiré de la charte… trop démocratique à leurs yeux probablement…
Yvan Bachaud a rejoint l’association ANTICOR qui lui semblait, à l’époque du référendum local, une association prônant la démocratie directe et le contrôle continu des élus.
En tant que membre d’ANTICOR, il a fait plusieurs propositions à l’assemblée générale :
– la première, pour la suppression du seuil de 50% de participation au référendum local, car cela le rendait inapplicable.
– la seconde pour que le RIC national entre dans les revendications d’ANTICOR.
Et là, la situation se corse… Il a déposé ses propositions auprès du Conseil d’administration qui les a inscrites à l’ordre du jour. Mais le jour de l’AG, une motion “illégale” (non inscrite à l’ordre du jour) a été adoptée pour qu’il n’y ait pas de votes sur celles d’Yvan (pourtant régulièrement inscrites à l’ordre du jour).
Il a contesté cette violation patente des statuts. En vain…
Peu après les dirigeants ont supprimé (sans en informer les membres) la clause de la “Charte municipale d’ANTICOR” sur le RIC communal. Et il n’y est pas non plus dans la Charte municipale de 2014…
Nous attendons donc avec impatience son retour pour celle de 2020. Mais tout porte à croire que leur position est définitive :
Hors de question pour ANTICOR
de rendre la parole aux citoyens entre deux scrutins !
Anticor a souvent reçu des signalements d’enrichissement personnel de députés et sénateurs mais n’a jamais rien fait pour contrôler quoique ce soit. Pourtant un dossier chaud prouvait des manipulations de valeurs pour l’immobilier de Ségolène Royal ministre à l’époque du signalement en 2017. Une fois démise de son mandat dans le gouvernement Valls 2, la déclaration de patrimoine de Ségolène Royal a disparu le lendemain du site de l’HATPV.
La démarche dAnticor est donc à géométrie variable et totalement partiale et bidon.
incroyable
Mais vrai…:-)