PARIS, référendum sur la suppression des trottinettes en libre service..(03.04.2023)

Le résultat est éclatant 7,45 % de participation et 89 % de NON.

Mme HIDALGO qui a fait campagne pour le NON, pouvait faire voter cette interdiction par sa majorité. Elle n’a organisé ce référendum à son initiative que parce que par des sondages, elle était certaine que le NON l’emporterait très largement.

C’est donc une dépense tout à fait inutile.

De plus, les 7,45 % de participation sont une gifle cinglante.

En revanche on constate qu’alors que le référendum d’initiative citoyenne était dans son programme présidentiel, pour les législatives, la NUPES l’a repris et en N°1 au chapitre 5 : 6ème République,démocratie. Pourtant l’équipe de M. HIDALGO n’a pas instaurer le RIC qui est souhaité par 83% des Français (IFOP n°158 p.6)

Le pouvoir en place n’a pas à lancer de référendum.
Dans un système véritablement démocratique, il prend sa décision mais en laissant aux citoyens qui apportent la preuve qu‘elle n’’est peut- être pas majoritaire parmi eux, la possibilité d’imposer un référendum s’ils le jugent nécessaire.

Par RIC les parisiens pourraient par exemple décider du bien fondé de l’augmentation de 52 % de la taxe foncière que Mme HIDALGO avait promis de ne pas augmenter !

Le CLIC propose de mettre en place une procédure très légère qui permet d’apporter la preuve chiffrée, vérifiable du niveau de soutien dont bénéficie une mesure concernant la commune ou une autre collectivité territoriale.

Cela est en cours d’installation à LYON où le Maire EELV Grégory DOUCEY avait le RIC dans son programme.

A.HIDALGO considère comme un succès que 93 % des électeurs n’aient pas voté et annonce qu’elle va renouveler l’opération ! Toujours bien sûr avec des questions pour lesquelles elle sera sûr de la réponse…

Quel média va faire le point sur le RIC local ?

Le CLIC (Comité de Liaison pour l’Initiative Citoyenne)

L’inaction d’E.Macron fait que la France n’est plus un pays de droit ! (29.03.2023)

Dans l’article préambule de la Constitution, le peuple français proclame solennellement son attachement aux principes et droits contenus dans les trois textes composant le bloc de constitutionnalité . Dans ce bloc se trouve la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789. Son article 6 commence ainsi : « La loi est l’expression de la volonté générale. (…) »

L’article 5 de la Constitution commence ainsi : Le Président de la République veille au respect de la Constitution. (…) »

Il semblerait bien d’après des sondages récurrents et de nombreuses manifestations de rue, que la loi sur les retraites qui vient d’être adoptée par la voie du 49-3 n’est pas « l’expression de la volonté générale. »

Il appartient au Président de le vérifier et pour cela il dispose de l’initiative du référendum.

Il faut demander aux soutiens du Président s’ils contestent l’article 6 de la DDHC de 1789 : « la loi est l’expression de la volonté générale. (…) » et si ce n’est pas le cas qu’ils invitent le Président de la République à lancer un référendum pour s’en assurer pour la loi sur les retraites adoptée.

Le CLIC (Comité de Liaison sur l’ Initiative Citoyenne.)