Comment sortir enfin de la grève avec un vainqueur le peuple français ?
L’annonce immédiate de l’instauration – dans les trois mois – du référendum d’initiative citoyenne en toutes matières (RIC ETM) ouvertes aux élus, enlèverait toute justification légitime à la poursuite de la grève et des manifestations. Les négociations seraient équilibrées et sous le contrôle du peuple devenu le Souverain.
Voici le constat factuel de la situation après 36 jours de grève :
La position du Président et du Premier ministre
Ils maintiennent “globalement” leur projet et continuent à jouer le “pourrissement”…
Pendant l’été 2017, il y a eu les beaux discours (voir note) de M.Castaner, porte-parole du Gouvernement sur les “droits réels”. Le CLIC a aussitôt et à plusieurs reprises par la suite, demandé à E.Macron et E.Philippe, de faire instaurer le 1er des droits réels, souhaité par l’immense majorité des Français : le référendum d’initiative citoyenne, en toutes matières évidemment, car le Pouvoir du peuple ne peut pas se borner, sauf à avoir un doute de très mauvais aloi sur ses capacités.
E.Macron et E.Philippe ont obstinément refusé de le faire instaurer. Et cela, bien que 83% des Français y soient favorables (sondage IFOP.Focus n°154 d’avril 2017) et bien que l’article 6 de la DDHC de 1789, inscrite dans le préambule de votre Constitution, nous indique que : “La loi est l’expression de la volonté générale.”
Conclusion :
La preuve est faite que le Président et le Premier ministre ne souhaitent pas que les citoyens disposent du référendum d’initiative citoyenne en toutes matières ouvertes aux élus.
Note : Le 30.08.2017 sur BFMTV/RMC, M.Castaner, porte-parole du Gouvernement, avait annoncé la fin d’un monde politique dans lequel vos prédécesseurs se contentaient d’instaurer des “droits théoriques” sans se préoccuper des “droits réels”. Et il avait cité l’exemple de Lionel Jospin qui a fait voter « le droit au logement opposable à tous » c’est à dire que « tout le monde à droit au logement », mais constaté que les gens ne sont pas « tous logés et mieux en France ».
La position des partis “dits” d’opposition
La France insoumise et le Rassemblement national :
- demandent le retrait du projet de loi sur la retraite à points.
- proposent la retraite à 60 ans et le financement qui va avec.
- ont tous les deux le référendum d’initiative citoyenne en toutes matières dans leur programme 2017.
Mais depuis 36 jours, ils n’ont jamais demandé au Gouvernement d’annoncer l’instauration du RIC en toutes matières ouvertes aux élus, dans l’article 3 de la Constitution. Pourtant cet outil démocratique, efficace et universel, leur permettrait, d’imposer un référendum pour abroger la loi sur la retraite à points, dès son adoption définitive et avant sa publication. Le RIC leur permettrait surtout de soumettre au peuple leur proposition alternative pour qu’il lui donne force de loi. Craindraient-ils de perdre le référendum ?
En tous cas ces partis n’ignorent pas, que sans manifestation ni grève, par RIC, les Suisses ont le 24.09.2017 abrogé une loi sur les retraites qui allait augmenter d’un an l’âge de départ des femmes et les cotisations de tout le monde.
Conclusion :
La preuve est faite que les dirigeants de ces partis ne souhaitent pas que les citoyens disposent du référendum d’initiative citoyenne en toutes matières ouvertes aux élus.
La position des syndicats
Malgré de nombreux appels du CLIC, pas un seul syndicat ne demande le RIC ETM alors que pourtant, sa simple existence, en leur donnant l’initiative de la loi et son adoption au vote direct du peuple, les mettrait à égalité avec le Pouvoir. Et en cas de désaccord, ils pourraient en appeler à l’arbitrage démocratique du peuple français.
Beaucoup affirment que le Gouvernement gouverne contre son peuple, mais aucun ne demande que celui-ci puisse exprimer sa volonté. Voir l’article “Bilan des syndicats” avec les trois vidéos du CLIC.
Les syndicats n’ignorent pas, que sans manifestation ni grève, par RIC, les Suisses ont le 24 septembre 2017 abrogé une loi sur les retraites, qui allait augmenter d’un an l’âge de départ des femmes et les cotisations de tout le monde.
Conclusion :
La preuve est faite que les dirigeants des syndicats ne souhaitent pas que les citoyens disposent du référendum d’initiative citoyenne en toutes matières ouvertes aux élus.
La position de deux grandes associations directement concernées
La FNAUT (Fédération Nationale des Associations d’Usagers des Transports)
Le CLIC a demandé à la FNAUT, qui est censé représenter les usagers des transports et les défendre, pourquoi elle ne demandait pas le RIC en toutes matières, qui, en permettant aux grévistes d’imposer un référendum pour abroger la loi sur la retraite à points, enlèverait toute justification à la poursuite de la grève, et donc une déroute immédiate dans la “guerre de l’opinion”. Leurs adhérents pourraient même demander par RIC la limitation du droit de grève dans les services publics, devenu inutile puisque ses salariés pourraient soumettre au peuple devenu souverain, les lois qu’ils auraient eux-mêmes élaborées pour régir leurs professions. (En Allemagne il n’y a pas de droit de grève dans les services publics, alors qu’ils n’ont pas le RIC à l’échelle nationale.)
La CCF (Confédération des Commerçants de France)
Le Gouvernement en refusant le RIC ETM demandé par les Gilets jaunes, les a contraints, pour essayer d’obtenir satisfaction, à un an de manifestations tous les samedis, ce qui a causé aux commerçants des dommages financiers et parfois matériels, notamment à Paris et dans les grandes villes. Pourtant le Président de CCF sollicité par le CLIC n’a jamais demandé au Gouvernement de faire d’instaurer le RIC ETM dont l’annonce aurait rétabli immédiatement la paix sociale.
Conclusion :
La preuve est faite que les dirigeants de ces associations ne souhaitent pas que les citoyens disposent du référendum d’initiative citoyenne en toutes matières ouvertes aux élus.
La position des médias
Depuis la début de la grève, qui en est à son 36ème jour, le CLIC par courriels et tweets, a demandé à plusieurs reprises à plus de 1.000 “journalistes”, notamment à ceux des “grands” médias, de mettre sur la table la question du RIC ETM avec l’exemple de la Suisse, pour rétablir la paix sociale et avoir une loi dont il serait vérifié qu’elle est bien “l’expression de la volonté générale” (comme le prévoit l’article 6 de la DDHC de 1789 inscrit dans le préambule de votre Constitution).
Le CLIC n’a été rappelé par aucun média. Et à notre connaissance, pas un journaliste n’a interrogé ses invités pour lui demander sa position sur l’opportunité d’instaurer le RIC ETM. Pourtant, cela aurait aidé à l’information des 83% de Français qui y sont favorables.
Conclusion :
La preuve est donc faite que tous les journalistes sollicités, ne souhaitent pas que les citoyens disposent du référendum d’initiative citoyenne en toutes matières ouvertes aux élus.
L’appel du CLIC
Les 83% de Français favorables au RIC ont la preuve qu’ils ne peuvent compter que sur eux-mêmes pour arracher le RIC ETM à l’oligarchie accrochée au Pouvoir avec la complicité de tous ses valets que nous venons de désigner. Ce sont des “ennemis du peuple”.
Tous “les amis du peuple”, quelles que soient leurs convictions politiques, doivent donc se rassembler au plus vite, et promettre de manifester une heure chaque semaine sur la place de leur mairies avec le RIC ETM pour unique revendication et pancarte. Dès que nous serons suffisamment nombreux l’opération sera lancée jusqu’à obtenir satisfaction.