Depuis plus d’un mois les Français entendent et voient dans les médias, les dirigeants de tous les syndicats et les porte-paroles des assemblées générales, dire et répéter qu’ils font grève pour éviter à nos enfants et petits-enfants “la régression sociale”, par une défense tenace, déterminée, “des services publics et de l’intérêt général”.
Avec un tel objectif, pas étonnant que les grévistes bénéficient du soutien de la majorité des Français, même s’il diminue du fait des dommages persistants causés aux usagers et aux petits commerçants notamment.
Le CLIC (Comité de Liaison pour l’Initiative Citoyenne) a pour unique revendication le référendum d’initiative citoyenne – en toutes matières – ouvertes aux élus (RIC ETM).
Sans manifestation, ni grève, il permettrait à tout citoyen de tenter de faire abroger une loi inappropriée ou injuste et de faire donner force de loi à une proposition alternative élaborées par des citoyens s’estimant compétents sur un sujet.
En 2017, 60% des inscrits ont refusé de choisir un “prétendu représentant”, et la Majorité soutenue par seulement 22,53% des inscrits peut faire les lois qu’elle veut, mêmes contraires à certaines promesses, sans que les citoyens ne puissent reprendre la parole, pendant 5 longues années, pour décider de ce qui pourtant les regarde.
Ce Gouvernement s’étant présenté dès juillet 2017, comme le champion des “droits réels”, le CLIC lui a aussitôt, puis à plusieurs reprises, demandé de donner aux citoyens, le plus important de ces “droits réels” : celui d’exercer “réellement”, la souveraineté nationale qui leur appartient, certes, mais qu’en théorie seulement, dans l’article 3 de la Constitution. En vain…
Le CLIC avait pourtant signalé que 83% des Français étaient favorables au RIC selon le sondage IFOP.Focus n°154 d’avril 2017.
Devant ce refus obstiné, le CLIC a toujours, et à juste titre, fait porter sur le Gouvernement, l’entière responsabilité des préjudices causés par les manifestations des Gilets jaunes dont le RIC ETM était au moins une revendication phare, parfois même l’unique revendication.
Les Suisses, par RIC, ont pu le 24 septembre 2017, abroger une loi sur les retraites qui allait augmenter d’un an l’âge de départ des femmes et les cotisations de tout le monde. Ils avaient déjà par cette voie refusé en 2002 la privatisation de leur électricité avec 53% de NON.
Les syndicats défendent “l’intérêt général”, le RIC ETM leur permettrait justement de faire s’exprimer, sans ambiguïté, la volonté générale, sur le projet de retraite à points dès qu’il aura été adopté et avant qu’il ne soit publié au Journal officiel.
Le CLIC pose aux dirigeants des syndicats et aux porte-paroles des assemblées générales journalières les questions suivantes :
1° Êtes-vous favorables au RIC en toutes matières ouvertes aux élus?
OUI NON
Observations éventuelles
2° Mettriez vous immédiatement fin aux grèves, si, lors de ses vœux du 31 décembre, le Président annonçait l’instauration – dans les 3 mois – du RIC en toutes matières ouvertes aux élus ?
OUI NON
Observations éventuelles
Une réponse favorable à nos deux questions, diffusée à chaque intervention médiatique, vous ferait gagner immédiatement et définitivement “la bataille de l’opinion” qui début janvier sera décisive, ne vous y trompez pas…